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Rénovation des logements en copropriété : comment réussir ?

Mise à jour le

26/03/2024

Temps de lecture

5 minutes

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26/03/2024

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5 minutes

Sommaire

La rénovation des logements en copropriété est un processus complexe qui implique la coopération de tous les propriétaires. Les travaux de rénovation peuvent avoir un impact significatif sur la qualité de vie des résidents, ainsi que sur la valeur de la propriété. Dans cet article, nous allons aborder les différents points pour réussir une rénovation de copropriété efficace.

Les informations à retenir :

La rénovation des logements en copropriété est un processus complexe qui nécessite une coopération étroite entre les propriétaires pour améliorer la qualité de vie des résidents et la valeur de la propriété.

  • Évaluation des besoins : Une analyse complète des systèmes électriques, de plomberie, de chauffage, de climatisation et de la structure du bâtiment est essentielle pour déterminer les travaux nécessaires.

  • Règles pour les travaux des parties communes : Les travaux nécessitent une autorisation préalable de l’assemblée générale des copropriétaires, doivent respecter les règles d’urbanisme locales, de sécurité, l’esthétique de l’immeuble, et les contraintes techniques.

  • Planification financière : Les propriétaires doivent discuter des coûts, des délais, des sources de financement et créer un plan de gestion pour maintenir les améliorations à long terme.

  • Financement des travaux : Les sources de financement incluent des subventions gouvernementales, des prêts bancaires, des fonds de réserve de copropriété, et des aides spécifiques comme les Certificats d’Économies d’Énergie, MaPrimeRénov’ Copropriété, l’Éco-prêt à taux zéro collectif et les aides locales

Sommaire

Comment rénover son logement lorsque l'on réside en coproppriété ?

Évaluation des besoins pour la rénovation de logements en copropriété

L’évaluation des besoins est l’une des étapes les plus importantes pour la rénovation des logements en copropriété. Cette étape permet d’identifier les travaux nécessaires et de déterminer leur priorité. Pour cela, il est important de procéder à une analyse complète des systèmes électriques, de plomberie, de chauffage et de climatisation, ainsi que de la structure du bâtiment.

Ici, on va s’intéresser à la rénovation des parties communes d’un bâtiment résidentiel. Les propriétaires doivent donc travailler en étroite collaboration avec des experts, tels que des architectes ou des ingénieurs, pour s’assurer que l’évaluation est complète et précise.

Une fois l’évaluation des besoins terminée, il est primordial de créer un plan de rénovation qui tient compte des priorités et des contraintes budgétaires. Les propriétaires doivent se réunir pour discuter des travaux nécessaires, des coûts, des délais et des sources de financement.

Avant le début des travaux, il faut s’assurer que tous les permis nécessaires aient été obtenus et que les contrats soient signés avec des professionnels qualifiés. Une évaluation minutieuse des besoins en amont permettra aux propriétaires de garantir que les travaux de rénovation sont effectués de manière efficace et durable, que la qualité de vie des résidents et la valeur de la propriété sont améliorées.

Quelles sont les règles pour les travaux des parties communes ou l'extérieur de l'immeuble ?

Les travaux sur les parties communes ou à l’extérieur de l’immeuble sont soumis à des règles spécifiques qui visent à garantir la sécurité, la qualité et la cohérence de la copropriété. 
 
Voici quelques-unes des règles à suivre :
 
  1. Autorisation préalable : il est nécessaire d’obtenir une autorisation préalable de l’assemblée générale des copropriétaires. Cette autorisation doit être obtenue par un vote à la majorité simple des voix.

  2. Respect des règles de l’urbanisme : les travaux doivent être conformes aux règles d’urbanisme locales. Il est donc recommandé de vérifier les réglementations en vigueur.

  3. Respect des règles de sécurité : les travaux doivent être effectués en respectant les règles de sécurité applicables. Les copropriétaires doivent prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité des résidents et des travailleurs.

  4. Respect de l’esthétique de l’immeuble : les travaux ne doivent pas altérer l’esthétique de l’immeuble ou nuire à son apparence. Il est préférable de choisir des matériaux et des couleurs qui sont en harmonie avec l’architecture de l’immeuble.

  5. Respect des contraintes techniques : les travaux doivent être réalisés en respectant les contraintes techniques et les normes en vigueur. Les copropriétaires doivent faire appel à des professionnels qualifiés pour garantir la qualité des travaux.

  6. Notification des travaux : les copropriétaires doivent informer les résidents de l’immeuble des travaux à venir et de leur durée. Il est également recommandé de prévoir des aménagements pour minimiser les perturbations pour les résidents.

schéma rénovation copropriété

Planification pour la rénovation de logements en copropriété

Pour réussir la rénovation des logements en copropriété, il est crucial de disposer d’un plan de financement solide. Les propriétaires doivent se réunir pour discuter des travaux nécessaires, des coûts, des délais et des sources de financement

Il est important de s’assurer que la copropriété dispose d’un plan de gestion pour maintenir les améliorations à long terme et minimiser les coûts futurs. Un plan de gestion peut inclure des mesures telles que l’entretien régulier des équipements, l’inspection régulière des installations et la mise en place d’un fonds de réserve pour les réparations futures.

Financement des travaux de rénovation

Pour financer la rénovation, les propriétaires peuvent avoir recours à plusieurs sources, telles que des subventions gouvernementales, des prêts bancaires ou des fonds de réserve de copropriété. Publié en 2021, le rapport Sichel évalue à 25 000 € le coût pour faire passer un logement collectif de la catégorie des passoires thermiques (classe F ou G au DPE) au label BBC (classe A ou B). 

Il existe quatre principales aides à la rénovation énergétique en copropriété : les Certificats d’Économies d’Énergie, MaPrimeRénov’ Copropriété, l’Éco-prêt à taux zéro collectif et les aides locales. En les obtenant, les copropriétaires réduisent ainsi le coût des travaux, réel frein même lorsque ces derniers permettent de baisser les charges de la résidence.
 
CEE
ma prime renov
éco prêt collectif
Il est possible pour le syndicat de copropriétaires d’obtenir une prime CEE en s’adressant directement à un fournisseur d’énergie, sans tenir compte des situations individuelles des copropriétaires. 
Depuis le 1er janvier 2021, les pouvoirs publics ont mis en place MaPrimeRénov’ Copropriétés. Pour y avoir droit, il faut remplir plusieurs conditions : 
  • Avoir au minima 75% de résidences principales sur le bâtiment
  • Avoir une date de construction de plus de 15 ans
  • Réaliser des travaux qui permettent d’améliorer la performance énergétique d’au moins 35%
  • Faire appel à un professionnel RGE avec une assistance à maîtrise d’ouvrage (AMO).

Pour demander cette aide, le syndicat de copropriétaires doit se connecter sur le site maprimerenov.gouv.fr après avoir voté les travaux en assemblée générale. Depuis le 1er février 2023, le gouvernement a validé la hausse du plafond d’éligibilité du coût des travaux passant de 15 000 à 25 000 euros par logement.

Éco-prêt à taux zéro collectif : Il s’agit d’un prêt sans intérêt destiné à financer des travaux de rénovation énergétique des parties et équipements communs dans les copropriétés. Ce prêt peut couvrir jusqu’à 100% du coût des travaux et doit être remboursé sur une période allant jusqu’à 15 ans. Pour bénéficier de cette aide, la copropriété doit réaliser au moins deux types de travaux parmi une liste prédéfinie. À noter que le prêt n’est accessible qu’aux propriétaires utilisant leur logement comme résidence principale.

Et enfin, il existe des aides locales. Si une copropriété a besoin d’aide pour résoudre un problème d’insalubrité ou de faiblesse énergétique, elle peut obtenir de l’aide financière de la part des collectivités locales telles que la région, le département ou la ville de résidence. Cependant, cette aide est conditionnée par le fait que l’immeuble en question doit être intégré à une opération programmée d’amélioration thermique des bâtiments (OPATB), une opération programmée d’amélioration de l’habitat (OPAH), ou encore à une démarche décrétée par une collectivité.

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Audrey
Audrey
Ancienne journaliste (depuis 2012), j'ai rejoins l'équipe de FHE France en tant qu'assistante marketing et communication. Je gère au quotidien les relations presses et la rédactions d'articles afin de faire connaitre les produits FHE France et l'autoconsommation solaire intelligente au grand public.
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