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Qu’est ce que l’autoconsommation : Guide 2024

Mise à jour le

19/03/2024

Temps de lecture

32 minutes

Mise à jour le

19/03/2024

Temps de lecture

32 minutes

Sommaire

Guide autoconsommation solaire 2024

Comment optimiser les performances de l'autoconsommation ?

Dans ce guide gratuit : 

  une présentation en détail et des conseils pour bien démarrer votre projet d’installation solaire ;

des astuces et méthodes concrètes pour faire atteindre jusqu’à 65% d’économie sur votre facture d’énergie ;

des conseils pour profiter un maximum des aides gouvernementales pour votre autoconsommation ;

des outils pour vous simplifier la vie, gagner du temps et de l’argent ;

Téléchargez le guide ultime (gratuit)

Livre blanc autoconso

L’autoconsommation solaire c’est un concept simple : consommer l’électricité que l’on produit soi-même via une installation photovoltaïque. Les panneaux solaires transforment une énergie inépuisable, les rayons du soleil, en électricité que vous pouvez utiliser pour alimenter vos appareils électriques.

Pour de nombreuses raisons, l’autoconsommation est un principe qui fait de plus en plus de sens dans notre façon de produire de l’énergie. Bien que l’idée soit simple, sa mise en pratique nécessite de connaître les possibilités qu’elle offre, mais aussi les difficultés et les limites qu’il faut prendre en compte pour tirer correctement parti de l’autoconsommation.

Dans ce guide complet sur l’autoconsommation, nous allons traiter ces différents aspects pour vous permettre d’avoir une vision globale, claire et précise sur le domaine de la consommation photovoltaïque.

N’hésitez pas à utiliser le sommaire pour naviguer rapidement si vous cherchez une information spécifique. Nous vous invitons aussi à consulter les autres articles de notre blog si vous ne trouvez pas toutes les informations. N’hésitez pas à échanger avec nous, et entre vous en commentaire.

Sommaire

Comment produire de l'énergie ?

Les possibilités offertes par les énergies fossiles

L’arrivée et l’utilisation des énergies fossiles

L’histoire de l’humanité a été façonnée par l’utilisation des ressources à notre portée et notre façon d’en tirer parti pour faciliter notre quotidien. L’utilisation d’animaux d’élevage nous a permis de développer davantage nos capacités et d’augmenter artificiellement notre force (c’est d’ailleurs pour cela qu’on parle encore de “chevaux” pour illustrer la puissance d’un moteur).

L’un des plus grands pas en avant de l’humanité réside dans notre capacité à transformer ces ressources en énergie. Et quand on évoque le thème des énergies, impossible de ne pas les mentionner ! Les énergies fossiles sont produites à partir de matières premières riches en carbone et hydrogène issues de la fossilisation de matières organiques. Par énergies fossiles, on entend le pétrole, le charbon ou le gaz naturel. Ces dernières naissent d’un processus long de plusieurs millions d’années de décomposition des matières vivantes issues du sous-sol terrestre. C’est leur utilisation qui a permis le développement industriel à grande échelle.

Impact des énergies fossiles - Pétrole
Le pétrole

C’est la première source d’énergie primaire dans le monde. En 2022, sa part dans le mix énergétique mondial était de 31,5 %*. L’histoire retiendra que le 27 août 1859, l’Américain Edwin L. Drake, recruté par la Seneca Oil Company, extrait du pétrole en Pennsylvanie par forage pour la première fois, en adaptant la technique utilisée dans les mines de sel. Mais en réalité, des forages de types avaient déjà été menés en Roumanie et en Allemagne. Le forage d’Edwin L. Drake marque véritablement la naissance de l’industrie pétrolière.

Le charbon

Il est la deuxième source d’énergie primaire (26,7 %*) dans le monde, mais reste la principale source d’électricité dans le monde. Exploité depuis des siècles, le charbon est employé comme combustible et source d’énergie. C’est au XVIIIe siècle, lors de la révolution industrielle, que son utilisation s’est démocratisée.

charbon énergie fossile
gaz naturel
Le gaz naturel

Il est la troisième source d’énergie primaire (23,4 %*). C’est un combustible fossile extrait de gisements naturels. Son utilisation est aussi bien adaptée à l’industrie qu’à un environnement domestique (cuisine et chauffage).

L'énergie nucléaire

Elle utilise l’uranium comme combustible pour produire abondamment de l’électricité, mais elle n’émet pas de CO2. On peut donc dire que c’est une énergie décarbonée mais non renouvelable.

*Données de 2022

énergie nucléaire

Quels sont leurs avantages ?

Les énergies fossiles ont façonné le monde actuel : les industries, le chauffage, l’électricité. Le charbon et le pétrole sont bien répartis sur la planète et en grande quantité. Le pétrole est notamment à l’origine de nombreux produits dérivés utilisés au quotidien comme le plastique, l’engrais ou encore l’essence de nos véhicules. Quant au gaz naturel, il est très facilement exploitable et ne nécessite aucune transformation pour être utilisé. C’est la moins polluante des énergies fossiles. Plus globalement, les énergies fossiles sont totalement maîtrisables et transportables et possèdent un très bon rendement énergétique, cependant elles présentent de nombreux inconvénients.

Les problématiques inhérentes aux énergies fossiles

Des ressources limitées dans une économie en croissance perpétuelle

Toutes les énergies que l’on vient de citer plus haut ne sont pas renouvelables. À l’inverse, l’activité mondiale est de plus en plus énergivore. Sur notre terre, les ressources et les énergies fossiles ne sont pas inépuisables, leurs réserves s’épuisent au fur et à mesure de leur exploitation. Il faut les préserver, car certaines sont irremplaçables. Selon BP et WNA* : en 2020, les réserves restantes pour le pétrole et le gaz naturel seraient de seulement 50 ans et de 132 ans pour le charbon.

*WNA : association nucléaire mondiale / BP : compagnie britannique de recherche, d’extraction, de raffinage et de vente de pétrole

Pollution et destruction environnementale

centrale nucléaire

Au-delà de leur limite dans le temps, la production et l’exploitation de ces énergies ont un impact néfaste sur l’environnement. L’extraction, la transformation, le transport et la combustion entraînent l’émission de très grandes quantités de CO2, un gaz à effet de serre qui contribue en grande partie au réchauffement climatique. Elles émettent aussi du dioxyde de soufre et de l’oxyde d’azote, responsables de certaines pollutions végétales comme la formation de pluies acides qui contaminent et modifient les caractéristiques des sols.

Une étude menée par des chercheurs de l’université Harvard parue le 9 février 2021, aux États-Unis, en collaboration avec des universités britanniques, établit que 8,7 millions de personnes sont mortes prématurément en 2018 à cause de la pollution de l’air extérieur liée aux énergies fossiles (essence, charbon…).

Pourquoi les énergies renouvelables sont une solution logique

Ressources illimitées

Pour remplacer les énergies fossiles et proposer des réponses aux problématiques que cela impose, les énergies renouvelables apparaissent comme la meilleure solution. Elles produisent de l’énergie à partir de ressources illimitées comme le vent, le soleil, la chaleur de la terre, les marées, les chutes d’eau ou les végétaux. Par définition, elles se renouvellent naturellement après avoir été consommées et sont donc inépuisables. On parle principalement d’énergie solaire, d’énergie éolienne, d’énergie hydraulique, de biomasse ou encore de géothermie.

Respect de l'environnement

Les énergies renouvelables sont aussi appelées énergies vertes ou énergies propres. Contrairement à leurs meilleures ennemies, les énergies fossiles, leur exploitation a un impact limité sur l’environnement. Les émissions de gaz à effet de serre des énergies renouvelables, calculées sur l’ensemble de leur cycle de vie et en tenant compte de leur fabrication, sont dans tous les cas très inférieures à celles des énergies fossiles (pétrole, gaz et charbon). En effet, elles émettent une faible quantité de CO2 et sont considérées comme un élément majeur dans la lutte contre le réchauffement climatique. La France se donne pour objectif d’atteindre 32% d’énergie renouvelable dans son mix énergétique (la répartition des différentes sources d’énergie consommée dans une zone géographique) d’ici 2030. Si on prend le cas des panneaux photovoltaïques, PV CYCLE (l’éco-organisme responsable du recyclage des panneaux solaires) recycle environ 94% d’un panneau solaire photovoltaïque usagé.

Un développement croissant

panneaux solaires

Depuis quelques années, les énergies renouvelables connaissent une forte croissance mondiale. Un développement qui leur a permis en 2020, de passer devant les énergies fossiles dans le mix énergétique en Europe. Elles les ont dépassés d’un petit point (38% contre 37%) selon le centre d’analyse et de réflexion sur le climat et l’énergie, Ember.

En 2022, les ENR  ont représenté 20,7 % de la consommation finale brute d’énergie en France.

Les énergies renouvelables occupent une part croissante dans le mix énergétique national, soit 26 % de la production d’énergie primaire en France en 2022. Les énergies renouvelables ont participé à hauteur de 24,3 % à la couverture de la consommation d’électricité de France métropolitaine au cours de l’année 2022. 

Du fait de leur développement à grande vitesse, les énergies renouvelables sont aussi créatrices d’emplois. D’après l’IRENA (Agence Internationale pour les énergies renouvelables), 13, 7 millions de personnes travaillent, de près ou de loin, dans ce secteur contre 7,3 millions en 2012.

Contraintes et spécificités à prendre en compte

Leur intermittence

L’énergie solaire et l’énergie éolienne sont les deux grandes sources d’énergies renouvelables. L’intermittence d’une EnR désigne son incapacité à assurer une production constante d’électricité : l’absence du vent pour l’éolien, les ciels nuageux et surtout la nuit pour le solaire. Mais la variabilité de leur production peut s’anticiper : le soleil se lève et se couche à l’heure estimée par les bulletins météos. Selon l’Ademe, les éoliennes fonctionnent entre 75 et 95% du temps, aidées par les prévisions vent de Météo France qui s’améliorent d’année en année.

À titre d’exemple, en cas de ciel nuageux, les champs de panneaux photovoltaïques présents dans certaines régions vont diminuer fortement leur production, impactant directement l’équilibre entre la production et la consommation voisine d’électricité.

Elles sont imposantes
champ pv

En effet, la mise en place de ces systèmes à grande échelle comme les constructions de grandes centrales solaires ou de champs d’éoliennes ne passent pas inaperçues, tant dans le paysage rural qu’agraire, et peuvent être vues d’un œil négatif.

En 2010, le parc nucléaire français produisait 429 TWh d’électricité. Pour produire autant et donc venir entièrement remplacer cette source d’énergie, avec par exemple l’énergie solaire, il faudrait couvrir grossièrement 3000 km² de panneaux photovoltaïques. Ce qui correspond à peu de choses près à un département français comme le Rhône qui devrait être entièrement couvert de panneaux solaires.

Leur coût élevé

Même si le retour sur investissement est plus qu’intéressant, l’achat et la pose de systèmes centrés sur les énergies renouvelables nécessitent un budget de départ relativement important malgré une rentabilité sur le long terme.

Dans le cas des centrales mises en service entre 2018 et 2020, selon l’Ademe « les coûts de production pour l’éolien terrestre sont compris entre 50 et 71 €/MWh et 45 et 81 €/MWh pour les centrales au sol photovoltaïques ». À l’horizon 2050, elle estime notamment que les coûts de production des installations renouvelables pourraient « être compris entre 24 et 54 €/MWh […] grâce aux progrès technologiques et aux économies d’échelle ». Pour une centrale nucléaire, les coûts de production sont compris entre 59,8€ et 109€ /MWh (selon qu’il s’agisse d’une ancienne ou d’une nouvelle centrale non encore amortie).

Un coût de production pour les ENR qui reste donc pour le moment encore élevé, mais qui tend à se réduire dans les années à venir.

Leur impact sur le climat

L’énergie dite “grise” représente les procédés industriels qui ont été nécessaires à la fabrication et à l’acheminement de l’énergie éolienne et photovoltaïque. À ce titre, la fabrication des systèmes d’énergies renouvelables n’est pas sans impact sur l’environnement. Par exemple, pour une production photovoltaïque d’1 kWh, l’émission de CO2 pour un cycle de vie sera de 55 g. Pour l’éolien, l’impact sera d’environ 17 g de CO2 par kWh. En comparaison, une centrale thermique au charbon, représente 500 ou 600 g de CO2 par kWh.

C'est quoi l'autoconsommation ?

Comment fonctionne l'autoconsommation ?

Définition et développement

maison autoconsommation

On peut définir l’autoconsommation comme le fait de consommer en partie ou en totalité l’énergie issue de sa propre production. On parle d’autoconsommation photovoltaïque quand on équipe un bâtiment de panneaux solaires dont l’électricité produite est consommée sur place.

La baisse des coûts de production de l’électricité photovoltaïque explique l’accroissement de l’intéressement général pour l’autoconsommation. Pour les installations en toiture, leur coût a été divisé par 3 en France depuis 2010.

De plus, sa pratique bénéficie désormais d’un cadre juridique, ce qui a aussi largement expliqué sa progression. Grâce à l’ordonnance du 27 juillet 2016, l’autoconsommation est clairement définie et son statut encadré. Un peu moins d’un an plus tard, la loi du 24 février 2017 confirme les dispositions amenées dans l’ordonnance de 2016 et définit un cadre légal à l’autoconsommation : elle peut être totale ou partielle (revente du surplus), individuelle ou collective, à l’échelle d’une construction, d’une copropriété ou d’un quartier. Un statut juridique qui a permis d’encourager les foyers encore hésitants.

Autoconsommation et autoproduction

Deux notions bien distinctes qu’il est indispensable de comprendre. Le taux d’autoconsommation est la part de la production photovoltaïque qui est consommée sur place. Cette notion est associée aux taux d’autoproduction, qui lui, correspond à la part d’électricité solaire (produite sur place) dans votre consommation électrique totale. Il mesure le niveau d’autonomie électrique de votre domicile. Ces deux indicateurs sont utiles pour bien dimensionner l’installation en estimant la surface de panneaux nécessaires pour maximiser la part d’électricité réellement autoconsommée.

Le photovoltaïque prend le large

Les panneaux photovoltaïques (à ne pas confondre avec les panneaux solaires thermiques utilisés pour chauffer sa maison ou son eau chaude sanitaire) font partie des solutions les plus demandées par les particuliers et les professionnels. Selon l’Agence internationale de l’énergie (IAE), la part de production des énergies renouvelables dans le mix énergétique mondial va augmenter de 50% d’ici 2024, grâce en grande partie à la chute du coût des installations photovoltaïques. En France, par exemple, entre 2013 et 2019, le coût des modules sur le marché a baissé de 69 %, souligne l’IRENA.

Autre argument à ne pas négliger, leur durée de vie qui est généralement garantie entre 25 et 35 ans. Les panneaux solaires sont principalement composés de silicium, de verre, d’aluminium et d’autres matériaux recyclables. L’idée reçue selon laquelle les panneaux solaires ne seraient efficaces que lorsqu’il fait chaud est fausse. En effet, ils convertissent les photons lumineux provenant des rayons du soleil en énergie électrique, nullement lié à la température.

D’après un sondage Elabe de 2016, 7 Français sur 10 voudraient installer des panneaux photovoltaïques sur leur logement.
(source : elabe.fr)

Le saviez-vous ? L’électricité fournie par les panneaux solaires PV aura toujours la priorité sur l’électricité soutirée du réseau. En d’autres termes, toute la production qui peut être consommée sur place, le sera. Votre fournisseur d’électricité prendra le relais pour le reste.

Avantages et inconvénients

Avantages
Factures d'électricité moins élevées

C’est une des raisons principales pour lesquelles les foyers décident de passer à l’autoconsommation. Et oui, en utilisant l’électricité que vous produisez vous-même, vous ne consommez pas l’énergie du réseau public vendue par votre fournisseur d’électricité. D’après l’Agence de la transition écologique en installant des panneaux solaires, les foyers font environ 20% d’économies sur leurs factures d’électricité. Cela fait 192 € par an d’économisé (en moyenne la facture d’électricité d’un ménage en France est de 960 € par an (source Insee). En passant par l’autoconsommation, vous vous mettez à l’abri de la hausse des tarifs de l’électricité qui augmente chaque année. En dix ans, le prix de l’électricité a augmenté de 50% (Source : Commission de régulation de l’énergie) et ce n’est pas près de ralentir. 

Aujourd’hui, compte tenu des prix moyens du marché du photovoltaïque, produire 1 kWh en autoconsommation solaire revient à un coût de 0,09 € à un ménage (avec un taux d’autoconsommation de 100%).

Alors que 1 kWh acheté à un fournisseur d’électricité sur le réseau public représente un coût estimé entre 0,15 et 0,18 €. L’électricité solaire est donc deux fois moins chère que l’électricité de votre fournisseur.

Investissement rentable sur la durée de vie des panneaux

La durée de vie des panneaux solaires varie en général entre 25 et 35 ans. Plusieurs études ont montré que des panneaux photovoltaïques bien installés et entretenus régulièrement pourraient produire de façon satisfaisante pendant 40 ans. Un retour sur investissement avec de belles perspectives devant lui !

Indépendance du réseau

L’un des principes de l’autoconsommation, c’est de se délester, en partie ou totalement, du réseau électrique général et de gagner en indépendance énergétique. De cette façon, vous maîtrisez votre budget d’électricité et l’anticipez dans votre budget global.

Production et consommation d’énergie verte

En France, 70% de l’énergie est produite par le nucléaire. Même si cette énergie est peu carbonée, la problématique très importante des déchets radioactifs nuit gravement à notre planète (en plus de faire peser un danger discret et constant sur la population). Installer des panneaux photovoltaïques pour faire de l’autoconsommation permet donc d’être plus indépendant du réseau en faisant un geste pour la planète.

En choisissant l’autoconsommation, vous choisissez aussi de promouvoir une énergie verte et plus propre en plus de soutenir la production d’énergies renouvelables. Vous devenez, en quelque sorte, un ambassadeur de la transition énergétique.

Aides de l'État

Pour vous aider à alléger les coûts d’installation, il existe plusieurs subventions comme la prime à l’autoconsommation, les aides locales

www.les-energies-renouvelables.eu

Inconvénients
Investissement initial élevé

Même si le coût de l’énergie photovoltaïque connaît des baisses significatives, le coût du matériel et de son installation reste encore élevé. Si l’investissement de départ peut paraître lourd, le retour sur investissement sur le long terme est parlant et permet à l’autoconsommation d’être un projet durable et stable.

Dépendance partielle aux conditions météorologiques

La production d’électricité ne peut pas être la même tous les jours, elle varie quotidiennement. Sa dépendance à la météo la rend intermittente.

Adapter ses habitudes de consommation

Vous devrez adapter vos habitudes de consommations afin qu’elles puissent correspondre à votre production solaire. En résumé, il faudra donc penser à déclencher le maximum d’appareils électriques comme votre chauffe-eau ou lave-vaisselle dans la journée lorsque la production des panneaux solaires est la plus importante. Le but étant d’en tirer le meilleur parti en instantané.

Bien choisir son installateur

Qui dit système d’autoconsommation, dit installateur ! Et il est parfois difficile de s’y retrouver. Rapprochez-vous d’un installateur solaire professionnel et sérieux avec la certification RGE (Reconnu Garant de l’Environnement) QualiPV. Elle garantit que l’installateur photovoltaïque possède toutes les qualifications nécessaires pour assurer la pose et la maintenance des panneaux solaires. L’Agence qualité construction (AQC) propose un guide pour bien choisir son installateur solaire.

pose panneaux pv
La rentabilité de l’autoconsommation

L’autoconsommation d’électricité (de base) peut couvrir environ 20% des besoins d’un foyer selon la taille de votre installation. Ce qui est un bon point de départ pour réduire sa facture d’électricité, mais pas suffisant si vous souhaitez réaliser de plus grosses économies et contrôler réellement vos dépenses.

L'autoconsommation en France

État général

La production d’énergie photovoltaïque en France connaît une vraie expansion. En dix ans, elle est passée d’une production de 675 MW au T4 2021 à 1134 MW au T4 2022 avec près de 630 000 installations (Enedis). Comme précisé dans une partie précédente, l’autoconsommation est juridiquement réglementée d’un point de vue juridique depuis février 2017. 

Autoconsommation individuelle

Plus de 200 000 foyers français sont désormais autoconsommateurs d’électricité. Ils étaient 100 000 en début d’année 2021 ! . Les Français portent de plus en plus d’attention à cette solution de production d’électricité même si la France accuse du retard sur ses voisins comme l’Allemagne.

Autoconsommation collective

autoconsommation collective

Une autoconsommation est considérée comme collective lorsqu’une ou plusieurs installations photovoltaïques sont raccordées au réseau électrique public et permettent à un groupe de personnes (particuliers, immeubles, bâtiments tertiaires, bâtiments collectifs, entreprises, etc.), liés par une personne morale, de consommer l’électricité qu’elles produisent grâce à leurs propres moyens de production. Le but est de favoriser la production et la consommation d’énergie verte en circuit-court.

Le nombre d’opérations de ce type est en augmentation et un esprit de communauté se construit autour. Pour exemple, fin 2022, on dénombrait 114 opérations d’autoconsommation collective, soit 1439 participants. En 2019, dans le cadre de la loi Énergie Climat, un arrêté a été publié. Il élargit la distance entre deux sites d’une opération d’autoconsommation en la faisant passer à 2 kilomètres (1 kilomètre auparavant). Dans les zones rurales, celle-ci est passée de deux à 20 kilomètres, mais la puissance maximale reste la même, 3 MW. Autre évolution : L’arrêté tarifaire du 6 octobre 2021 permet aux installations de production dans une opération d’autoconsommation collective de bénéficier de la prime à l’investissement et du tarif propre à la vente en surplus, ou à la vente de la totalité, sur les kWh non affectés à l’opération.

Autoconsommation tertiaire

Si l’autoconsommation individuelle commence à trouver ses marques, l’autoconsommation tertiaire séduit aussi de plus en plus d’entreprises et leurs profils s’y prêtent naturellement. Une solution d’avenir qui permet aux bâtiments de développer leur autonomie énergétique, de réaliser des économies conséquentes et de diffuser une image éco-responsable. En 2018, l’Ademe a publié un avis sur l’autoconsommation d’origine photovoltaïque en soulignant le fort potentiel pour les toitures des professionnels.

L’article 47 de la Loi Énergie-Climat de 2019 « impose à tout bâtiment à construire et d’une emprise au sol supérieure à 1000m², l’obligation d’être pourvu d’un système de production de performance énergétique et thermique sur au moins 30% de sa surface disponible ». C’est dans ce cas que le photovoltaïque joue un rôle majeur en s’imposant comme une solution intéressante.

Autoconsommer ou revendre ?

Différents types d'autoconsommation

Vente totale de l'énergie produite

Si vous décidez de vous lancer dans l’autoconsommation solaire et poser des panneaux sur votre toit, vous devenez producteur d’électricité. Alors, plusieurs choix s’offrent à vous. Vous pouvez vendre la totalité de l’énergie produite à un autre fournisseur d’énergie. Chaque particulier reçoit un revenu annuel en fonction du nombre de kWh produits. Le prix de revente est fixé par la commission de régulation de l’énergie (CRE).

Autoconsommation partielle et revente du "surplus"
Tarif rachat vente totale et surplus photovoltaïque 2eme trimestre 2024

Dès que votre production d’électricité dépasse votre consommation, vous avez la possibilité de revendre le surplus. Pour cela, vous devez souscrire à un contrat de rachat de votre surplus à EDF OA (EDF Obligation d’Achat est le service mandaté par l’État pour acheter votre électricité photovoltaïque). Cette offre est valable pendant 20 ans avec un prix de vente du kWh fixe pendant toute la durée du contrat (0,13 €/kWh pour les installations solaires inférieures ou égales à 9 kWc et 0,78 € pour celles comprises entre 9 kWc et 100 kWc). Votre installation doit être gérée par un professionnel agréé certifié QualiPV module Elec, certifié 5911- ENR Photovoltaïque ou SP1 et SP2.

Autoconsommation totale de l'énergie produite

Il s’agit de consommer la totalité de la production d’électricité de son installation photovoltaïque. Dans ce cas-là, il faut penser à bien dimensionner son installation pour être capable de tout consommer et ainsi ne pas injecter gratuitement votre surplus sur le réseau. Depuis 2017, il convient de signer avec Enedis une convention d’autoconsommation totale
(CAC). Dans celle-ci, le producteur s’engage à consommer 100% de sa production, et donc à ne rien injecter sur le réseau public.

Vers une indépendance énergétique

Nécessité de stocker

Ne pas confondre autoconsommation totale et indépendance énergétique ! On parle d’autonomie énergétique lorsque l’on est autosuffisant et qu’on ne dépend plus du réseau. Avoir une solution de stockage (batteries) en plus de vos panneaux photovoltaïques vous permet de garder la production d’électricité issue de votre installation solaire lorsque vous ne consommez pas celle-ci pour une utilisation extérieure. Les batteries de stockage que l’on retrouve actuellement sur le marché ont une durée de vie limitée et ne bénéficient pas d’un recyclage optimal. Grâce à des systèmes de stockage innovants et respectueux de l’environnement, l’électricité produite pourra être réutilisée sous forme de chaud et de froid.

Intérêt d'autoconsommer la totalité de sa production

Le fait de stocker la production photovoltaïque non consommée vous offre théoriquement la possibilité d’être totalement indépendant du réseau électrique général, en vous permettant de déplacer votre période de consommation. Cependant, cela reste encore aujourd’hui hypothétique, en effet, avec les capacités de production actuelle des panneaux photovoltaïques ainsi que les capacités de stockage des batteries etc. Il faudrait grossièrement 15 kW de panneaux solaires, autant de batteries ainsi que d’autres systèmes comme Inelio pour parvenir à l’indépendance totale. Or, aujourd’hui, l’investissement total nécessaire pour y parvenir ne permettrait pas encore de rentabiliser l’installation par rapport au coût du réseau. L’indépendance totale au réseau est donc encore hors de portée car non rentable, cependant, vous gagnez tout de même très fortement en indépendance énergétique.

Vous vous mettez ainsi à l’abri des tarifs de l’électricité en constante hausse, mais aussi des différents problèmes auxquels peuvent faire face les réseaux électriques nationaux comme des pannes totales ou des perturbations liées à des dysfonctionnements dans l’acheminement de l’électricité

L'autoconsommation pour le particulier

Combien de panneaux solaires pour l'autoconsommation ?

Connaître vos habitudes

Connaître votre consommation en Kwh

Avant d’évoquer le nombre de panneaux qu’il vous faut, vous devez connaître vos besoins. Votre installation photovoltaïque doit être la plus cohérente possible avec votre consommation pour limiter les pertes. Le plus simple est d’analyser votre facture d’électricité et de regarder vos consommations en journée. Vous pouvez aussi mesurer la puissance de chacun de vos appareils.

Si vous êtes équipé d’un compteur Linky, depuis l’application EDF & MOI vous pouvez connaître votre consommation en kWh par jour et par heure, ce qui vous indiquera avec précision votre besoin global en électricité et les moments où vous consommez le plus.

Les consommations que l'on peut déporter pendant la période de production

Votre installation solaire produira de l’énergie principalement pendant la journée, lorsque l’ensoleillement est le plus important. Il convient donc d’utiliser au maximum vos appareils électriques comme le ballon d’eau chaude, le lave-linge ou le lave-vaisselle à ce moment-là.

Si on prend l’exemple concret du ballon d’eau chaude sanitaire, un chauffe-eau électrique de 300 litres va consommer en moyenne par jour 14 kWh d’électricité habituellement positionnés sur les heures creuses (dans la nuit) pour chauffer l’eau de la maison. En déplaçant cette consommation sur la journée et en utilisant la production solaire pour le faire fonctionner, sur une année, c’est une économie d’environ 76 € que vous pouvez réaliser. (source)

Seulement, si dans la théorie, cela paraît simple, nous allons voir que la décision d’alimenter le chauffe-eau depuis l’énergie des panneaux photovoltaïques (pour rester sur cet exemple concret mais cela s’applique à tout l’électroménager) va dépendre aussi de la météo, des performances en direct des panneaux solaires etc. Un choix de tous les jours qu’il vaudra mieux automatiser pour améliorer grandement les performances possibles : c’est l’autoconsommation intelligente.

Objectif de couvrir au minimum le bruit de fond (appareils permanents)

Par bruit de fond, on entend l’ensemble des consommations en veille que les appareils électriques génèrent. Même éteints, ils consomment de l’énergie et représentent une part non négligeable de la facture d’électricité (environ 11% : 80 € par an/ Source Ademe). Choisir l’autoconsommation permet de produire une quantité suffisante d’énergie qui couvrira ces bruits de fond en journée.

installation PV

Comment calculer son besoin énergétique

Pour bien préparer son projet d’autoconsommation, le plus simple est de vous servir d’un simulateur. Il vous indiquera le nombre de panneaux dont vous avez besoin, la production en kWh et les économies que vous pourrez réaliser. L’idéal étant de trouver la puissance qui couvrira vos besoins énergétiques tout en rentabilisant votre investissement.

Découvrez combien d'économie vous allez réaliser avec notre simulateur d'autoconsommation

La notion de kilowatt-crête (kWc) vous sera très utile ! Elle correspond à la puissance maximale délivrée par votre panneau photovoltaïque dans des conditions standard et optimales ; 1 kWc correspond à 1000 Wc. À surface égale, ce nombre permet de comparer les panneaux photovoltaïques entre eux : plus le nombre de Wc est élevé, plus le panneau est performant.  Attention, n’oubliez pas que le Wc reste une valeur théorique qui correspond à des conditions d’ensoleillement optimales (rarement ou jamais atteintes). Il faut donc tenir compte des conditions spécifiques du positionnement de votre installation et du taux annuel d’ensoleillement.

Comprendre le calcul

En plus de votre consommation annuelle, vous devez également déterminer la puissance que les panneaux solaires devront avoir pour couvrir cette consommation. Comme le Wc est une valeur théorique, on ne peut pas directement la faire correspondre avec les besoins électriques en Wh.

On considère que les panneaux solaires produisent environ 85% de leur puissance crête (1Wc = 0,85 kWh). Par exemple, si vous installez des panneaux de 375 Wc, la production réelle maximale approximative ne sera que de 375 × 0,85 = 318 kWh.

carte ensoleillement

  800 à 1000 kWh par kWc

  1000 à 1100 kWh par kWc

 1100 à 1200 kWh par kWc

 1200 à 1400 kWh par kWc

Mais en réalité, le taux réel de production dépend de plusieurs facteurs : l’orientation de l’installation, le degré d’inclinaison, mais aussi la latitude (qui impacte le taux d’ensoleillement) rendant immédiatement ce calcul plus complexe. Un panneau photovoltaïque installé à Lille pourra, par exemple, présenter les mêmes rendements à l’instant T qu’un panneau posé à Perpignan à caractéristique et inclinaison équivalente.

À l’échelle d’une année, les périodes d’ensoleillement à Lille étant moins importantes (de l’ordre de 400 heures), la production annuelle ne sera pas identique et des gains seront plus notable sur l’installation à Perpignan.

Gardez surtout à l’esprit que vous n’atteindrez jamais le Wc annoncé et que vous devez donc sous-évaluer cette donnée. Pour calculer vos besoins énergétiques précisément, le plus simple reste d’utiliser un simulateur qui prendra en compte tous ces variants. 

Calcul du nombre de panneaux posables sur votre toiture

Les panneaux photovoltaïques n’aiment pas l’ombre ! Une zone ombragée affaiblit le rendement de votre installation. Elle peut être due à des éléments déjà existants sur votre toit comme des antennes ou des cheminées, des branches d’arbres ou encore des structures voisines imposantes.

Si vous connaissez la surface exploitable de votre toiture, vous souhaitez sûrement connaître le nombre de panneaux solaires à poser dessus. Généralement, un panneau photovoltaïque mesure 1,7 m² et sa puissance crête unitaire est de 300 watts crête, soit 0,3 kWc.

Si on imagine que la surface exploitable de la toiture d’une maison individuelle est de 35 m², le calcul sera le suivant : (il faut diviser la surface totale par la dimension unitaire du panneau) 35 m² / 1,7 m² = 20,6 soit 20 panneaux, ce qui correspond à une puissance de 6000 Wc ou 6 kWc pour cette installation photovoltaïque : 300 x 20 = 6000 Wc.

À présent, vous savez combien de panneaux, il est possible de poser sur votre surface de toiture. Mais il serait trop simple de s’en tenir à ce calcul ! En effet, il est important d’optimiser son installation en définissant le bon nombre de panneaux à poser, en fonction de ses besoins en autoconsommation ou en revente totale, afin de calculer le bon taux de rentabilité.

Quels sont les types de panneaux photovoltaïques ?

Les panneaux solaires fabriqués à partir de silicium cristallin représentent 90% du marché. Ils sont fiables et facilement recyclables. Ils se divisent en deux catégories : les monocristallins et polycristallins. Ceux sont que l’on voit le plus souvent sur les toitures des bâtiments.

Un panneau monocristallin, comme son nom l’indique, est produit avec un seul cristal de silicium. Le panneau polycristallin est lui constitué de plusieurs cristaux de silicium. Le panneau solaire monocristallin est le plus performant (environ 20% plus de production) mais est plus difficile à produire et donc le plus cher à l’achat.

Monocristallin

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Caractéristiques :
  • Sombre-Uniforme
  • Meilleur rendement
  • Durée de vie élevée
  • Plus difficile à produire

Polycristallin

poly
Caractéristiques
  • Bleu
  • Performant en région chaude
  • Plus facile à produire
  • Moins cher

Le saviez-vous ? Les panneaux sont raccordés à un ou plusieurs onduleurs qui convertissent le courant continu produit par les panneaux en courant alternatif utilisable chez soi.

Législation sur l'installation de panneaux photovoltaïques

Règles d'urbanisme

Construction neuve

Si vous envisagez d’intégrer une installation photovoltaïque sur votre toiture dans votre projet de construction, vous devez la joindre au permis de construire. Si vous souhaitez poser des panneaux au sol, alors il n’y aura pas de demande à faire si la puissance est inférieure ou égale à 3 kWc.

Rénovation

Pour un bâtiment déjà existant, vous devez remplir une demande préalable de travaux que vous transmettez à votre mairie.

Dans les deux cas, pensez à déclarer votre installation photovoltaïque dans votre contrat d’assurance en responsabilité civile.

Copropriété

Il faut vous adresser à la mairie pour connaître les règles sur l’aspect du bâtiment comme l’autorisation de poser des panneaux dans votre commune. Et bien sûr, il est impératif d’obtenir l’accord de l’ensemble des copropriétaires par le biais d’une assemblée générale, si l’initiative vient d’une seule personne.

S’il s’agit d’une décision collective, les copropriétaires devront se mettre d’accord sur toutes les modalités : budget, type de pose etc…

Interdiction installation de panneaux

Respect du PLU (plan local d'urbanisme)

En général, vous pourrez trouver ce document sur le site web de la mairie. Il vous suffit de regarder s’il existe des mentions particulières sur l’installation des panneaux photovoltaïques.

Après votre demande envoyée à la mairie, il est possible de recevoir un refus pour « non-respect du PLU » car vous habitez dans une zone protégée. Sans réponse de la mairie sous 30 jours, vous avez l’autorisation de réaliser la pose. Vous disposez en revanche d’un délai de 3 ans pour réaliser les travaux, sans demande spécifique de prolongation, après cette période, il faudra refaire une demande à la mairie.

Proximité avec un bâtiment classé historique/protégé

Si votre logement se situe à proximité d’un bâtiment classé ou d’un site historique ou une zone dite protégée, vous devrez obtenir l’autorisation des Architectes des bâtiments de France (ABF).

Fiscalité

TVA sur le photovoltaïque
Jusqu'à 3 kWc

Pour les installations entre 0 et 3 kWc (ce qui signifie environ une couverture de 20 m² environ), vous bénéficiez d’une TVA à 10% si votre logement principal ou secondaire a plus de deux ans. Elle s’applique à la pose et au matériel des panneaux solaires

> à 3 kWc

Si la taille de votre installation va au-delà de 3 kWc, la TVA passe à 20%.

Déclarer une installation solaire de -/= à 3 kWc

Pas d’imposition sur la revente : Les revenus issus de la vente d’électricité seront exonérés d’impôts si l’installation appartient à un particulier et que l’installation est raccordée au réseau public en deux points au plus. Il ne faut pas que ces revenus soient liés à une activité professionnelle.

Si le particulier possède plus de deux installations solaires (- de 3 kWc), seules les deux premières vont être exonérées.

Déclarer une installation solaire de + de 3 kWc
-/= à 70 000 euros de revenus, régime Micro-BIC

Si le revenu ne dépasse pas 70 000 euros par an, il est possible de bénéficier du régime des micro-entreprises (BIC). Les revenus de la vente de l’électricité sont alors considérés comme des revenus « non professionnels accessoires ». Vous profiterez d’un abattement fiscal de 71% ou 305 euros.

Entre 70 000 euros et 247 000 euros de revenus, régime RSS

Si vos revenus photovoltaïques varient entre 70 000 et 247 000 € à l’année, dirigez-vous vers le régime réel d’imposition simplifiée (RRS). Vous déclarez votre revenu photovoltaïque en tant qu’entreprise.

Les aides mises en place par le gouvernement

La prime à l'autoconsommation

La prime à l’autoconsommation (aussi appelée prime à l’investissement) à destination des particuliers et professionnels, existe depuis 2017. Elle est valable pour ceux qui choisissent l’autoconsommation photovoltaïque avec revente de surplus et la pose par un installateur certifié RGE.

L’État accorde cette prime aux foyers désirant être acteurs de la transition énergétique. Elle est dégressive et varie en fonction de la puissance de l’installation. La Prime à l’autoconsommation, versée par EDF obligation d’achat, est versée et étalée sur les 5 premières années de fonctionnement.

Tableau prime autoconsommation 2eme trimestre 2024

Les aides de l'anah

L’Agence nationale de l’habitat aide financièrement les propriétaires aux revenus modestes à entamer des travaux de rénovation énergétique.

L’installation de panneaux photovoltaïques en fait partie ! Sous certaines conditions, l’organisation peut financer jusqu’à 50% du montant des travaux pour les revenus très modestes.

Voici leur guide pour y voir plus clair : www.anah.fr

Les aides locales

Les collectivités doivent jouer un rôle dans la transition énergétique en faisant la promotion des énergies renouvelables. Prenez contact avec votre mairie, votre département ou votre région pour connaître les aides possibles si vous installez des panneaux photovoltaïques.

L'autoconsommation pour les professionnels

Les avantages de l'autoconsommation pour les entreprises

L'autoconsommation dans l'entreprise

Démarche éco-responsable

Avant de parler des avantages financiers, installer un système d’autoconsommation pour une entreprise lui permet de s’inscrire dans une démarche éco-responsable. L’entreprise va participer au développement des énergies renouvelables et devenir actrice de la transition énergétique. Elle fera passer un message fort à ses salariés et pourra les inciter à agir, eux aussi, à leur échelle, en faveur des énergies vertes.

Carport-solaire
Constance du budget énergétique

En privilégiant l’autoconsommation, vous ne subissez pas la hausse des tarifs de l’électricité. Un bon moyen de pouvoir anticiper son budget énergétique sur le budget global de l’entreprise. Une sérénité financière à ne pas négliger.

Bénéfique pour l'image

En adoptant ce système de production d’électricité, vous assurez à votre entreprise une image positive. Vous serez en phase avec les objectifs fixés par le gouvernement qui prévoit une réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) sur notre territoire de 40 % d’ici 2030. Vous pourrez ainsi vous définir comme une entreprise engagée en faveur de la transition énergétique et mettre en avant vos objectifs RSE (Responsabilité sociétale des entreprises).

Plusieurs possibilités d'installation

L’installation de panneaux photovoltaïques n’est pas réservée à un type d’entreprises en particulier : usines, commerces ou encore locaux techniques. Les possibilités sont nombreuses pour un projet d’autoconsommation solaire, tout comme l’endroit : toit, parking, carport-solaire, façade…

Rentabiliser la dépense énergétique

Baisser la facture énergétique de votre activité

C’est l’un des principaux avantages ! En autoconsommation, vous allez, par définition, baisser votre facture énergétique et devenir indépendant du réseau électrique général. Les dépenses énergétiques occupent une place prépondérante, elles peuvent atteindre jusqu’à 15% du budget global d’une entreprise.

Le saviez-vous ?
Depuis fin 2013 en France, la parité réseau est atteinte : le seuil où il est plus intéressant de produire son énergie que de l’acheter auprès d’un opérateur pour les gros consommateurs d’énergies (industriels, grande distribution, collectivités).

Taux d'autoconsommation plus élevé en entreprise

Plus vous consommez l’électricité que vous produisez vous même, plus votre taux d’autoconsommation sera important. Il augmentera d’autant plus si la production et la consommation ont lieu conjointement. C’est sur ce point que les entreprises ont une longueur d’avance sur les particuliers : la plupart des consommations énergétiques se font en journée, au moment où est produite l’électricité solaire. Vos besoins pourront alors être en grande partie couverts par votre propre production. Comme exemple, l’Ademe a expliqué que pour « un supermarché dont les horaires d’ouverture coïncident avec la production solaire, 95% de la production solaire peut-être consommée sur site, sans stockage. »

Revendre le surplus

Une fois vos panneaux photovoltaïques installés, vous allez ou non consommer la totalité de votre production solaire. Si ce n’est pas le cas, vous pourrez alors revendre le surplus à un fournisseur d’énergie et ainsi générer des revenus supplémentaires.

Pour la rénovation énergétique

Optimiser la performance énergétique du bâtiment

Dans le plan de relance

La rénovation énergétique fait partie intégrante du plan de relance. 30 milliards d’euros ont été dédiés à la transition écologique dont 6,7 milliards pour la rénovation énergétique. Optimiser la performance énergétique du bâtiment induit d’en réduire sa consommation d’énergie, diminuer les coûts liés aux factures énergétiques et son empreinte carbone.

Comment ? Un des meilleurs moyens d’optimiser la performance énergétique du bâtiment est de recourir aux énergies vertes en installant une source de production solaire

Mais encore : installer des équipements non énergivores, des solutions de contrôle et de gestion pour prendre la main sur ses consommations, et bien sûr, adapter ses habitudes.. Grâce à l’autoconsommation, la rénovation énergétique prend tout son sens.

Loi ELAN

Le secteur du bâtiment en France représente 44% de l’énergie consommée. La réflexion de la rénovation énergétique y a donc toute sa place. Elle permet la réduction des émissions de gaz à effet de serre et répond aussi à un objectif économique.

Le décret tertiaire, entré en vigueur le 1er octobre 2019 dans le cadre de la loi Elan, impose aux bâtiments tertiaires une réduction des consommations d’énergie de 40% d’ici à 2030, 50% en 2040 et 60% en 2050.

Pour accélérer la rénovation énergétique des bâtiments (copropriétés, tertiaires publics ou privés), le Contrat de performance énergétique aide les industriels à réguler leurs consommations d’énergie et réduire leurs émissions. Le CPE un contrat entre le maitre d’ouvrage et un opérateur, qui garantit, sur une durée fixée, un certain niveau de performance énergétique au regard des investissements réalisés (travaux, fournitures et/ou services). Entre 2011 et 2019, le nombre de CPE a doublé.

Loi Elan
Label HPE rénovation et BBC rénovation

Ces deux labels s’appliquent aux bâtiments achevés après le 1er janvier 1948. Un niveau « haute performance énergétique rénovation, HPE rénovation 2009 » qui correspond à une consommation d’énergie primaire de 150 kWh/m² par an (modulée selon la zone climatique et l’altitude)

Un niveau « bâtiment basse consommation énergétique rénovation, BBC rénovation 2009 » plus performant, qui correspond à une consommation d’énergie primaire de 80 kWh/m² par an (modulée selon la zone climatique et l’altitude).

Réduire sa facture énergétique

D’année en année, les professionnels voient, eux aussi, leurs factures énergétiques augmenter de façon significative. Elles constituent une part importante dans le budget global d’une entreprise.

Passer à l’autoconsommation solaire vous permettra de baisser la facture d’électricité et donc de réaliser des économies d’énergie.

Aides eventuelles

L’article 27 de la loi de finances pour 2021 instaure un crédit d’impôt pour la rénovation énergétique de bâtiments à usage tertiaire (TPE/PME) pour les dépenses actées entre le 1er octobre 2020 et le 31 décembre 2021. Ce crédit d’impôt cible les entreprises qui réalisent des travaux d’amélioration de l’efficacité énergétique de leurs bâtiments, il équivaut à 30% des dépenses dans la limite de 25 000 euros.

Le prêt Éco-Énergies (PEE) : Ce dispositif, proposé par Bpifrance, est à destination des micro-entreprises, TPE et PME ayant plus de 3 ans d’existence et étant financièrement saines. Pour en bénéficier, l’entreprise doit s’engager dans un programme d’investissement qui aura pour finalité d’améliorer leur efficacité énergétique.

S'inscrire dans la transition énergétique

Si vous faites le choix de vous lancer dans des travaux de rénovation énergétique en misant sur les énergies vertes, vous inscrivez votre entreprise dans la transition énergétique. C’est un enjeu majeur pour le gouvernement français qui en a fait une priorité avec la loi de transition énergétique de 2015.

Pour les constructeurs

Nouvelle norme RE 2020

Bâtiment à énergie positive

La RE 2020 (repoussée à janvier 2022) est la nouvelle réglementation environnementale qui encadre les constructions avec comme objectif de lutter contre l’impact carbone des bâtiments qui représente 30% des émissions de gaz à effet de serre.

Cette nouvelle norme qui fait suite à la RT 2012 va mettre en avant et généraliser le principe de bâtiment à énergie positive, appelé aussi BEPOS. Ces bâtiments produisent en moyenne plus d’énergie qu’ils n’en consomment pour fonctionner. Pour arriver à ce résultat, plusieurs critères entrent en jeu et notamment l’exploitation des énergies renouvelables. La RE 2020 vise le zéro gaspillage énergétique à l’aide d’une gestion intelligente de la consommation.

Dans cette direction, l’énergie solaire est l’une des solutions privilégiées pour les nouvelles constructions. Depuis l’entrée en vigueur de la réglementation RT2012, les constructions neuves doivent respecter des normes en matière de consommation thermique et d’économie d’énergie.

Tour Elithis Danube à Strasbourg
Tour Danube

C’est une première en France, la tour Elithis, située dans le quartier Danube à Strasbourg, est un immeuble d’habitations à énergie positive. Inaugurée en 2018, cette tour mesure 57 mètres de haut et se compose de 16 étages. Les 63 appartements produisent plus d’énergie qu’ils n’en consomment.

Des panneaux photovoltaïques sont installés en toiture mais aussi sur les façades Sud et Est. Conséquence : une facture énergétique proche de zéro pour les résidents !

Une meilleure efficacité énergétique

DPE : Le diagnostic de performance énergétique permet d’évaluer la consommation en énergie et le taux d’émission de CO2. La production d’un DPE est obligatoire pour tout bâtiment neuf pour lequel la demande de permis de construire a été déposée après le 1er juillet 2017. Le diagnostic de performance énergétique est remis au propriétaire au plus tard à la réception. Aujourd’hui le secteur de la construction a tout intérêt à proposer des biens où la performance et la consommation énergétique font partie intégrante du projet. Si un jour, un particulier veut vendre ou acquérir un bien, le DPE aura une vraie influence sur son estimation et lui apportera une plus-value.

Diminuer l'impact carbone

Label E+ C- : Énergie positive et Réduction Carbone, voilà ce que signifie ce label, lancé en 2016 par le Ministère du Logement. Il vise à encourager la construction des bâtiments à énergie positive. Il évalue la performance énergétique et environnementale des bâtiments.
Ce label a pour objectif global de généraliser les bâtiments bas-carbone. Il a été lancé pour expérimenter la RE 2020.
Il porte sur deux points essentiels :
Le bilan BEPOS : le bilan énergétique du bâtiment à énergie positive, pour vérifier qu’il produit plus d’énergie que ce qu’il consomme.
Le bilan Carbone : il évalue les émissions de gaz à effet de serre émis par le bâtiment, mais aussi celles causées par les différents matériaux utilisés.

Label BBCA : Bâtiment Bas Carbone, ce label s’applique aux bâtiments neufs entrant dans le champ d’application de la RT 2012 et s’accompagne automatiquement d’une demande de label E+C-. Le bâtiment doit garantir une réduction significative de son empreinte carbone pendant sa construction puis son exploitation sur 50 ans. Il peut être attribué à différents types de projets : logements collectifs, immeubles de bureaux ou encore quartiers complets, neufs ou issus de la rénovation.
Cet outil permet la valorisation de votre actif immobilier en attestant et en mettant en avant votre engagement à agir pour le climat.

Logement connecté

La maison connectée est en plein essor. Elle est en passe de devenir la norme de l’habitat moderne et durable. En proposant des logements axés sur les économies d’énergie grâce à l’autoconsommation et la connectivité apportera une forte plus value à votre projet.

Dans un premier temps, vous agissez, vous aussi, en faveur de la transition énergétique en exploitant les énergies renouvelables, ici l’énergie solaire avec le photovoltaïque et vous proposez à vos futurs acquéreurs un logement connecté clé en main qui leur permettra de piloter leurs équipements en fonction de leur production d’électricité solaire. Une solution qui ne néglige en aucun cas leur confort, au contraire !

L'autoconsommation intelligente pour améliorer les performances

Lorsque vous produisez vous-même votre électricité et que vous la consommez, vous utilisez en moyenne 20 à 30 % de cette production, mais en optimisant cette consommation grâce à une solution connectée de gestion intelligente de l’énergie, vous pourrez atteindre un taux d’autoconsommation de 70%.

Schema avec et sans FHE

Visualisez les consommations d’énergies en fonction de l’occupation de votre foyer et du confort désiré. Optimisez les performances de votre foyer selon ses caractéristiques thermiques et des conditions météorologiques.

Drive Elec dans une habitation en rénovation : Il optimise le taux de couverture solaire grâce à son algorithme de gestion prédictive.
– Prévision du taux d’ensoleillement de production solaire
Déclenchement intelligent et automatique des consommations non couvertes par la production solaire
– Une gestion intelligente et automatique pour plus d’économies
Notifications des actions effectuées en temps réel

Mesurer sa production et sa consommation

Mesure de la production

L’intérêt lorsque vous installez des panneaux photovoltaïques, c’est de pouvoir mesurer leur production au quotidien. Il existe des solutions qui permettent de monitorer ces données et de pouvoir ensuite agir sur vos consommations. Ainsi, vous avez un suivi régulier sur votre installation solaire. Vous gardez le contrôle de votre foyer en visualisant les informations de production de votre centrale solaire et les consommations de votre foyer.

Mesure de la consommation

Comme il est pertinent de pouvoir mesurer sa production, il est tout aussi intéressant de pouvoir mesurer sa consommation : l’analyser, la comprendre et l’ajuster. Surveillez les consommations de votre foyer ou que vous soyez via une application.

Relevé de la téléinformation linky

Le compteur Linky est un outil efficace pour favoriser l’autoconsommation solaire et donner à l’utilisateur des données sur sa consommation. Certains systèmes (lien vers Connect Home IV) exploitent les données de consommation du compteur Linky pour permettre à son utilisateur de maîtriser sa consommation énergétique solaire.

Analyse et anticipation des besoins énergétiques

Grâce à votre installation de panneaux photovoltaïques couplée à un kit d’autoconsommation intelligent, vous allez pouvoir anticiper vos besoins énergétiques et prévoir votre consommation pour mieux la piloter et l’optimiser.

Optimisation de la consommation

Synchronisation de sbesoins énergétiques

La synchronisation production/consommation est essentielle pour optimiser le taux d’autoconsommation. Si vous arrivez à une synchronisation optimale, votre taux d’autoconsommation augmentera significativement. En plus d’adapter ses habitudes, les solutions de gestion intelligente de l’énergie permettent, grâce notamment au pilotage et à la programmation, d’accorder le plus possible les phases de production et de consommation.

Contrôle de la consommation

Qui dit contrôler ses consommations, dit maîtrise de sa facture énergétique. Vous gérez vos dépenses en augmentant votre confort de vie. Grâce à l’optimisation, vous êtes à même de savoir quels appareils consomment le plus et ajuster leur utilisation.

La domotisation pour optimiser sa consommation

Objets connectés

Quand on évoque la domotique, on pense forcément aux objets connectés. Ils ont deux caractéristiques majeures : le pilotage à distance et l’automatisation de certaines fonctions. La domotique nous incite aussi à repenser notre manière de consommer l’énergie et aura son rôle à jouer pour optimiser son autoconsommation solaire.

Suivre et comprendre ses consommations

Une fois que vous avez investi dans des panneaux solaires, il faut vous assurer que votre système fonctionne bien en suivant vos consommations à distance. Les objets connectés vous aident à suivre la consommation de vos différents équipements. Si vous arrivez à bien suivre votre production solaire, il sera alors plus simple de gérer votre consommation énergétique. Les usagers peuvent suivre le fonctionnement de leurs appareils, leurs données de production et de consommation à distance, depuis une interface numérique.

Mesurer ses consommations

Gestion des appareils en fonction d'une production

Via une application web/mobile, vous programmez les appareils en accord avec votre production solaire. Comme expliqué plus haut, pour tirer profit au maximum de l’électricité issue de vos panneaux photovoltaïques, vous devez utiliser vos appareils électriques en journée, lorsque les périodes d’ensoleillement sont les plus probantes. Hors la journée, la plupart d’entre nous travaillons. Avec un système domotique, vous déclenchez vos équipements aux horaires que vous voulez même si vous n’êtes pas chez vous.

Avec les objets connectés :
– Développement de la Smart Home
Pilotage et programmation des appareils
Gestion de l’énergie, du chauffage et de la climatisation
– Gestion centralisée en une seule application

Le stockage du surplus de l'énergie autoproduite

Le stockage, enjeu de la transition énergétique

Selon la loi de la transition énergétique de 2015, les énergies renouvelables devront représenter 32% de la consommation énergétique en France d’ici à 2030. Cet objectif pourra être atteint avec le développement de solutions de stockage vertueuses et innovantes et ainsi pallier l’intermittence des EnR.

Le président de la république, Emmanuel Macron, l’a évoqué dans son discours du 27 novembre 2018 : « Aujourd’hui, il est faux de dire qu’on peut remplacer une capacité de production d’énergie nucléaire par une capacité de production de renouvelable ; la seconde est intermittente. Par contre, si nous arrivons à innover suffisamment vite, au niveau français européen et avoir des vraies technologies de stockage, nous pourrons à ce moment-là substituer beaucoup plus vite l’une par l’autre. »

Macron

Pour agir efficacement, plusieurs critères doivent être pris en compte : la durée de vie du système de stockage, son coût et son impact sur l’environnement.

Le stockage améliore la performance environnementale des bâtiments

Le secteur du bâtiment produit 25% des émissions de CO2 au niveau national. Pour améliorer leur efficacité énergétique, les technologies de stockage d’énergie optimisent la consommation d’énergie du bâtiment. Le label HQE (2005) porte sur 4 thèmes : l’énergie, l’environnement, le confort et la santé. Avec les réglementations environnementales qui se succèdent, l’association bâtiment à énergie positive et bas Carbone devient inévitable.

Innovation Inelio : une réponse à l'intermittence de la production des énergies renouvelables

Le développement d’Inelio® part d’un constat : 70% de la consommation énergétique des foyers concerne le chauffage/le rafraichissement et l’eau chaude sanitaire. De ce constat se pose une question : comment valoriser de façon pertinente ce surplus de production ?

L’innovation FHE Inelio®, une batterie thermique connectée
de la taille d’une pompe à chaleur, permet de stocker (sous forme de potentiel thermochimique) tous types de production d’énergie renouvelable (EnR) y compris l’énergie solaire. C’est une réponse à l’intermittence de la production des énergies renouvelables. L’objectif ? Réutiliser ce surplus d’énergie en chaud ou en froid pour atteindre un niveau d’autoconsommation bien supérieur !

Inelio

Ce système connecté est utilisable seul ou en complément de tout autre système de production. La recharge peut s’effectuer par le biais d’énergie électrique (alimenté par exemple par des panneaux photovoltaïques) ou thermique pour répondre à différents types de besoins.

Une innovation technologique développée par une équipe d’ingénieurs du pôle recherche & développement qui, plutôt que stocker l’énergie dans une batterie et la restituer, a voulu valoriser ce surplus en le stockant sous forme de chaleur et de froid pour l’utiliser plus tard l’habitation.

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« Il s’agit d’un système innovant, en rupture technologique, qui permet de stocker le surplus d’électricité photovoltaïque produit au moment où la consommation est très basse et de la redistribuer sous forme thermique durant les heures pleines où l’électricité coûte le plus cher. Stockée sous forme d’un potentiel chimique, l’énergie solaire est ainsi stockée dans des réservoirs et prête à être utilisée pour le chauffage, la production d’eau chaude ou encore pour la production de froid. Le système étant stable, l’énergie stockée peut être utilisée plusieurs années après son stockage. » Jonathan Iacono, responsable du pôle R&D chez FHE.

Questions fréquentes

Nous espérons que ce guide complet sur l’autoconsommation a su répondre à toute vos questions et vous a permis de bien comprendre cette frange riche de la production photovoltaïque. N’hésitez pas à poser vos questions et à partager votre avis en commentaire. N’hésitez pas à visiter notre blog pour en apprendre davantage.

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Audrey
Audrey
Ancienne journaliste (depuis 2012), j'ai rejoins l'équipe de FHE France en tant qu'assistante marketing et communication. Je gère au quotidien les relations presses et la rédactions d'articles afin de faire connaitre les produits FHE France et l'autoconsommation solaire intelligente au grand public.
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