L'histoire de FHE ?
Jonathan – Au tout début, je venais de la partie installation où j’avais une société qui mettait en œuvre divers systèmes d’autoconsommation, de photovoltaïque et surtout de photovoltaïque en revente totale.
Je me suis très vite rendu compte, sur le marché, d’une demande de plus en plus importante de l’utilisateur final à aller vers l’autoconsommation.
Alain – Le problème, c’était le décalage, l’intermittence du photovoltaïque. Pour répondre à cette intermittence, Jonathan a pensé qu’avec un programme informatique, on pouvait la décaler. C’est ce qui a fait toute la pensée de FHE, et c’est ce que nous sommes en train de faire en ce moment même avec la sortie des nouveaux produits.
Oren – On a fait un bond phénoménal, puisqu’on a commencé à trois ou quatre dans un garage. Aujourd’hui le groupe représente 70 personnes, deux sites industriels et un développement international avec une implantation au Maroc.
Jonathan – On a conquis pendant les six premières années le marché de la rénovation et puis à un moment avec mon frère et mon père, on a pris la décision d’aller dans le marché du neuf et de ne plus répondre à un marché subventionné par des crédits d’impôts, mais un marché légiféré par la RT.
On a aussi connu un succès très rapide que ce soit en promotion immobilière avec de grands groupes locaux en Occitanie. Mais aussi avec de grands groupes nationaux, voir internationaux sur de très beaux projets.
Oren – On a commencé en maison individuelle, aujourd’hui on travaille avec des promoteurs, et demain, c’est le secteur du tertiaire qui commence à nous ouvrir ses portes avec les technologies de stockage.
C'est comment de travailler en famille ?
Alain – Pour nous, c’est la plus belle des aventures qu’il y ait. Que souhaiterait de plus un papa que de travailler avec ses enfants ? C’est magnifique !
Oren – Alors bien sûr, il y a toujours des hauts et des bas, mais on arrive toujours à s’en sortir, et aujourd’hui chacun a sa place donc ça évite les difficultés et on se fait tous confiance.
Jonathan – C’est un plaisir de tous les jours, c’est une contrainte de tous les week-ends, parce qu’on ne débraye jamais, on parle tout le temps de travail mais on est passionné par ce que l’on fait.
Alain – Alors, évidemment comme on a trois personnalités différentes, nous n’avons pas les mêmes approches. Et sur ces trois attaques différentes, on échange, on se dispute de temps en temps.
Jonathan – Mais au final, on sait couper, on sait faire le distinguo entre le privé et le professionnel. On a toujours fait ça, j’ai 42 ans, ça fait 42 ans que ça avance comme ça dans ma famille. Et comme je dis souvent, j’ai une famille et un clan, c’est toute mon équipe, avec ma famille qui travaille avec moi, plus mes collaborateurs. Pour certains, c’est fatiguant, pour d’autres, c’est rigolo, mais on va dire qu’au final, on s’en sort bien à chaque fois.
