Si vous décidez de vous lancer dans l’acquisition d’une pompe à chaleur, il en existe deux principales sortes : la pompe à chaleur air/air et la pompe à chaleur air/eau. Un système idéal si vous voulez privilégier les énergies renouvelables. Toutes deux ont des caractéristiques différentes mais avec un même objectif : réaliser des économies d’énergie en vous assurant un confort aussi bien en hiver qu’en été.
Elles fonctionnent toutes les deux à l’électricité et sont considérées comme « aérothermiques » car elles puisent les calories de l’air extérieur pour les réutiliser comme source de chauffage dans le logement. Dans cet article, nous allons décrypter leurs principales différences.
Les informations à retenir :
Pour ceux qui envisagent d’acquérir une pompe à chaleur, il est important de comprendre les différences entre les modèles air/air et air/eau, deux options populaires pour l’utilisation des énergies renouvelables :
- Diffusion de la chaleur : La pompe à chaleur air-air transforme l’air froid extérieur en air chaud pour le diffuser dans l’habitation et peut servir de climatisation. La pompe à chaleur air-eau, quant à elle, chauffe l’eau du circuit de chauffage pour diffuser la chaleur via des radiateurs ou un plancher chauffant.
- Unités intérieures : Les PAC air-air nécessitent des ventilo-convecteurs pour diffuser la chaleur, tandis que les PAC air-eau utilisent des radiateurs à eau, un plancher chauffant, ou des radiateurs ventilo-convecteurs.
- Installation : Les PAC air/air nécessitent des prérequis d’installation spécifiques, comme des ventilo-convecteurs. Les PAC air/eau peuvent s’adapter à un circuit de chauffage existant.
- Coût et aides financières : Les PAC air/air coûtent entre 1 500 et 10 000 euros, tandis que les PAC air/eau ont un prix de base plus élevé (7 000 à 16 000 euros) mais sont éligibles à plusieurs aides financières.
- Performances : Le coefficient de performance (COP) moyen des deux types de PAC est d’environ 3, indiquant leur efficacité énergétique.
Sommaire
Principes de fonctionnement des pompes à chaleur
Diffusion de la chaleur
Les principales différences entre les deux équipements se situent dans le processus de diffusion de chaleur.
La pompe à chaleur air-air puise l’air froid à l’extérieur, la transforme en air chaud pour ensuite la diffuser dans l’habitation. Elle peut être réversible et servir de climatisation.
En face, la pompe à chaleur air-eau récupère les calories dans l’air extérieur qui, à leur tour, chauffent l’eau du circuit de chauffage. La chaleur est ensuite diffusée dans l’habitation via des radiateurs ou un plancher chauffant. La PAC air/eau peut également rafraichir votre logement en été.
Les différentes unités intérieures PAC air/air
Unité murale
Console
Plafonnier
Gaine
Comme son nom l’indique, la PAC air-air chauffe l’air. Pour l’utiliser, vous devez donc vous équiper de ventilo-convecteurs qui diffusent la chaleur et augmentent la température de chez vous.
Il est possible de connecter plusieurs unités intérieures sur un seul groupe extérieur. Les pompes à chaleur air-air sont en général multisplits, permettant ainsi de chauffer plusieurs pièces de la maison de manière indépendante.
Comment fonctionne une pompe à chaleur air/eau ?
Il existe plusieurs types de pompes à chaleur sur le marché des systèmes de chauffage. Pour certains, cette solution de chauffage semble être la solution
Les différentes unités intérieures PAC air/eau
Plancher chauffant
Radiateurs à eau
Eau chaude sanitaire
Radiateurs ventilo-convecteurs
Comme une chaudière à gaz, la PAC air-eau agit sur l’eau du circuit de chauffage. La chaleur sera diffusée dans l’habitation à travers les radiateurs, un plancher chauffant ou l’eau chaude sanitaire.
Si vous voulez rafraichir votre logement avec une PAC air/eau, vous devez sélectionner une pac air/eau réversible et coupler votre équipement avec des radiateurs ventilo-convecteurs ou un plancher chauffant pour évacuer cette réversibilité.
Les différences d'installation de pompes à chaleur
Les deux systèmes sont assez simples à installer, cependant les PAC air/air nécessitent des prérequis d’installation un peu plus contraignants que les PAC air/eau. Par exemples, pour les PAC gainables, il faudra les installer dans les combles ou bien dans un faux plafond. Vous devrez aussi faire installer des ventilo-convecteurs.
La PAC air/eau, elle, peut s’adapter à un circuit de chauffage déjà existant à condition qu’il fonctionne à l’eau. Son installation est possible en rénovation ou dans le neuf.
Les aides financières
Le prix d’une pompe à chaleur air/air varie entre 1500 et 10 000 euros, la pompe à chaleur air/eau a un prix de base plus élevé qui est compris entre 7 000 et 16 000 euros mais la PAC air/eau est éligible à plusieurs aides financières comme ma PrimeRénov‘, la prime énergie ou encore l’éco-prêt à taux zéro. La PAC air/air est beaucoup moins concernée par les aides publiques.
Les performances
En moyenne, le coefficient de performance (COP) d’une pompe à chaleur air-eau ou air-air tourne autour de 3. Cet indicateur qui correspond au nombre de kilowattheure produit pour 1 kilowattheure consommé, dépend de la température extérieure.
Plus le COP d’une PAC est élevé, moins l’appareil consomme de l’énergie.
Les aides à la rénovation énergétique
La rénovation énergétique de votre logement peut être coûteuse, mais elle peut aussi vous aider à économiser de l’argent sur vos factures d’énergie à long
Et en autoconsommation ?
Les pompes à chaleur peuvent être alimentées par le réseau ou par les panneaux solaires installés sur votre toiture. Vous consommez l’électricité que vous produisez, c’est ce qu’on appelle l’autoconsommation.
Pour les deux sortes de pompes à chaleur, la production d’électricité sera en différé par rapport à votre consommation quotidienne. La solution ? Investir dans une solution de stockage pour optimiser votre rendement.
Les PAC air/air sont combinables avec des batteries lithium. Mais ces dernières ont des rendements assez faibles et donc un mauvais retour sur investissement.
Les PAC air/eau, elles, peuvent obtenir d’excellentes performances grâce à l’autoconsommation avec à un système de stockage thermique de l’énergie ayant une capacité de se décharger à 100% sans perte de rendement dans le temps.