Le silicium est une matière que l’on retrouve dans le sable, le quartz et d’autres minéraux. C’est le deuxième élément le plus courant de la croûte terrestre. Il ne se rencontre jamais « pur », mais sous forme de composés : la silice, le dioxyde de silicium (SiO2) ou encore dans les silicates… 

Même si la conduction du silicium est inférieure à celle de nombreux métaux, il entre très souvent, en tant que matériau semi-conducteur, dans la composition de composés de micro électroniques.
Ses propriétés semi-conductrices ont permis l’apparition des transistors et des circuits intégrés. Pour cela, les circuits électroniques sont gravés sur silicium par lithographie.

Chauffé à plus de trois-mille degrés, puis purifié, le silicium permet de créer les cellules solaires qui constituent le panneau photovoltaïque.

En France, 71% de l’énergie est produite par le nucléaire. Même si cette énergie est peu carbonée, la problématique très importante des déchets radioactifs nuit gravement à notre planète (en plus de faire peser un danger discret et constant sur la population). Installer des panneaux photovoltaïques pour faire de l’autoconsommation permet donc d’être plus indépendant en n’étant pas raccordé au réseau et donc de faire un geste pour la planète. En consommant votre propre électricité « verte » vous consommez moins d’énergie au réseau, et permettez aux centrales nucléaires de moins produire d’électricité.  

La France au tout solaire ?

Mais alors, qu’est-ce-qui empêche la France de passer au tout solaire et de ne produire son électricité que grâce au soleil ? Pour l’instant, c’est impossible.
Malheureusement, l’électricité produite par l’énergie solaire ne se stocke pas ou très peu, contrairement au gaz, par exemple. On ne peut pas s’appuyer totalement sur l’énergie solaire puisque la nuit, les panneaux ne produisent plus d’électricité. Cela étant dit, les solutions de batterie se développent et à l’avenir le statu quo pourrait bien changer. Nous vous invitons d’ailleurs à découvrir notre solution Inelio qui répond à cette problématique.

Avant de pouvoir consommer directement l’énergie que vous produisez, il a quelques étapes indispensables dans votre projet, mais pas de panique, on vous explique tout ! 

Contacter un professionnel

En premier lieu, nous vous conseillons de faire venir chez vous (sur le lieu de la pose) un installateur photovoltaïque (de préférence certifié par Fhe France, faites une demande de devis ici). Celui-ci réalisera une étude du terrain pour vous donner une estimation du potentiel solaire de votre bien et pourra vous estimer le coût de l’installation de panneaux solaires et des travaux. Ensuite, il établira un devis personnalisé à votre projet ce qui vous permettra de connaitre l’investissement de départ nécessaire pour votre projet et de décider en fonction. 

Demandes administratives

Dans un deuxième temps, si vous souhaitez concrétiser votre projet d’autoconsommation, vous devrez déposer une déclaration de travaux en mairie. La mairie ou un tiers disposent alors d’un mois pour accepter ou s’opposer à votre demande. Dans l’absence de retour au bout d’un mois, vous avez l’autorisation. Il vous faudra aussi faire une demande de raccordement à Enedis pour que vos panneaux soient raccordé au réseau électrique français. Cette démarche vous permettra par la suite de revendre votre électricité à EDF quand vous produirez en surplus. Après l’installation effectuée, il vous faudra aussi obtenir le sésame du Consuel (association d’utilité publique qui contrôle les installations électriques certifiant que votre installation répond aux normes de sécurité). À noter que votre installateur peut possiblement gérer l’ensemble de ces démarches si vous voyez avec lui pour le faire préciser dans son devis.